Mobilité douce et transition écologique : une alliance cruciale pour les villes durables
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Les solutions de mobilité douce et partagée (vélo, scooters, trottinettes électriques…) s’imposent comme une réponse concrète aux défis atmosphériques et à la saturation des centres-villes. Si leur déploiement est important, leur gestion l’est tout autant. Acteur historique de la logistique, le groupe La poste joue un rôle clé en accompagnant les opérateurs de mobilité dans la gestion de leurs engins.
Les transports urbains polluent
Le transport représente à lui seul près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Il est aussi à l’origine d’émissions de divers polluants atmosphériques. Dans les zones urbaines, où la pollution de l’air est devenue un problème majeur de santé publique, les villes cherchent des alternatives aux voitures individuelles.
Dans ce contexte, les alternatives de mobilité douce (vélos, trottinettes électriques, scooters partagés) proposés par les opérateurs connaissent un essor fulgurant. Leur promesse est simple : réduire les émissions polluantes, désengorger les centres-villes et améliorer la qualité de vie. Il faut toutefois que cette transition s’accompagne d’une gestion rigoureuse pour qu’elle soit vraiment durable.
Une mobilité partagée efficace suppose une gestion optimale
Proposer des engins en libre-service, c’est bien. Mais en assurer le bon fonctionnement, c’est encore mieux. Recharge régulière des batteries, entretien technique, repositionnement stratégique, redressement des engins renversés sur les trottoirs… Ces dispositifs de mobilité exigent des opérateurs un suivi constant
Ces opérations logistiques, souvent invisibles pour l’usager, nécessitent des équipes formées, une coordination fine, et des infrastructures adaptées. Sans cela, le risque est grand de voir ces solutions se transformer en nuisances supplémentaires plutôt qu’en alternatives vertueuses.
La Poste s’engage pour la mobilité verte et durable
En qualité d’entreprise à mission, La Poste intègre les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux au cœur de sa stratégie. Avec une flotte de plus de 39 000 véhicules électriques, le groupe est déjà l’un des leaders européens de la logistique à faible émission. Il met désormais son expertise au service des opérateurs de mobilité partagée
Depuis 2021, La Poste intervient dans 11 territoires français auprès d’acteurs majeurs du secteur comme Voi, Dott, Pony, Edog ou encore Ecovelo. Son objectif consiste à garantir une gestion responsable, fluide et durable des flottes de vélos, trottinettes et scooters partagés.
Des services personnalisés
Grâce à 350 postiers spécialement formés aux exigences du libre-service, La Poste propose aux opérateurs une gamme complète de prestations sur-mesure : recharge et remplacement des batteries, vérification de la sécurité des engins, repositionnement dans l’espace public, ou encore rééquilibrage des flottes.
Aujourd’hui, le groupe gère 20 000 engins partagés à travers la France. A Paris, La Poste collabore avec Lime, numéro mondial de la micromobilité, pour l’entretien quotidien de 9 000 vélos en libre-service. « Pour ce service, La Poste a équipé 8 plateformes logistiques de capacités de recharge de batteries, permettant aux 200 postiers formés de se situer à moins de 10 minutes de chaque vélo qui nécessite une intervention », précise le groupe dans un communiqué.
En mobilisant son ancrage territorial, son savoir-faire logistique et ses infrastructures au service des opérateurs, La Poste démontre qu’elle peut jouer un rôle clé dans la construction de villes plus fluides, plus respirables et plus durables Sa capacité à accompagner le développement de la mobilité douce, tout en garantissant un haut niveau de service, en fait un maillon essentiel de la transition écologique.