L’économie française fait preuve de résilience malgré une inflation record et la guerre en Ukraine
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La Banque de France a déclaré que l’économie a progressé d’environ 0,25 % au deuxième trimestre, malgré une inflation record, les répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et l’incertitude croissante quant aux perspectives d’activité.
Selon l’évaluation de la banque centrale publiée mardi, qui repose sur une enquête mensuelle menée auprès de 8 500 entreprises, l’activité industrielle est restée stable et les services ont légèrement progressé en juin. Ce mois-ci, les chefs d’entreprise s’attendent à une légère baisse dans l’industrie et à une croissance modérée dans les services.
Résilience française
La Banque de France prévoit une croissance économique de 0,25 % au deuxième trimestre
« L’activité n’est pas brillante, mais elle résiste », a déclaré mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, à la radio France Info.
L’évaluation à court terme des perspectives de la France contraste avec les prévisions plus pessimistes pour le reste de l’année 2022. Le gouvernement et la Banque de France ont tous deux revu à la baisse leurs prévisions de croissance économique, ce qui implique que l’expansion se poursuivra peu.
La France n’est pas le seul pays concerné. Les chiffres publiés mardi montrent que la confiance des investisseurs dans l’économie allemande, la plus importante d’Europe, est tombée à son plus bas niveau depuis 2011, alors que le pays semble de plus en plus promis à une récession et que le risque de se voir privé des livraisons de gaz naturel russe augmente.