French Tech : qui sont les 120 startups les plus prometteuses de l’année ?
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Les startups françaises ont le vent en poupe et enregistrent de très bonnes performances dans différents secteurs. Le classement French Tech 120 met en lumière les plus prometteuses d’entre elles.
Créée en 2013 avec l’ambition de faire de l’Hexagone un pays attractif pour les startups, le mouvement French Tech a lancé en 2019 son programme French Tech Next 40/120. Le principe : 120 startups françaises sont sélectionnées tous les ans, en vue d’intégrer la nouvelle promotion. Les sélections se font en deux parties, avec d’abord les Next 40 (40 premières entreprises du classement), puis les 80 autres entreprises lauréates pour finalement constituer un classement général de 120 pépites. A la clé pour les gagnants, un accompagnement personnalisé destiné à favoriser leur croissance.
Les différents lauréats qui figurent au classement divulgué début février sont issus de secteurs très variés : celui de la santé avec Doctolib et Alan ; de la distribution de produits et services high tech et numériques comme Indexia (à travers sa marque Hubside) ou Crosscall, mais encore le secteur de la WorkTech avec le gestionnaire de paie automatisée PayFit ou encore la solution Swile.
Vitrines de la santé économique française
Compte tenu du fort dynamisme économique que connaissent certaines startups tricolores, les conditions d’entrée au programme se sont durcies. Le chiffre d’affaires le plus faible à avoir intégré le classement en 2021 était de 14 millions d’euros contre 18,7 millions d’euros pour cette année. En ce qui concerne le classement Next 40, la levée de fonds la plus faible l’année passée était de 22 millions d’euros contre 49,6 millions d’euros aujourd’hui. Le chiffre d’affaires moyen des startups sélectionnées a lui aussi augmenté, passant de 14 à 19 millions d’euros.
Autre signe de la santé économique des startups de la French Tech : le classement Next 40 qui s’est presque renouvelé de moitié en 2022. Alors que certaines entreprises sont sorties du classement, d’autres licornes ont fait leur apparition tandis que d’autres entreprises sont sorties par le haut en entrant en bourse, comme Believe et OVH Cloud. En pleine croissance, les entreprises de la French Tech recrutent, avec pas moins de 19 000 nouveaux emplois prévus durant l’année 2022, alors que 10 000 avaient été annoncés l’année dernière.
La French Tech recrute
Pour beaucoup d’entreprises de la French Tech, 2022 sera donc l’année du recrutement. C’est le cas d’Hubside (Indexia Group) : d’abord service de création de site internet, l’entreprise s’est par la suite diversifiée avec le lancement de près de 100 points de ventes spécialisés dans le reconditionné made in France (Hubside.Store) en France en en Europe. « Nous avons fait le pari de nous diversifier, d’orienter nos activités vers un service de proximité, avec l’ouverture de points de vente physiques, et vers l’économie circulaire en mettant le reconditionné à l’honneur. » explique le PDG du groupe Sadri Fegaier. Le groupe Hubside prévoit de recruter plus de 2 000 nouveaux collaborateurs en Europe, dont 1500 en France, notamment des développeurs.
Le secteur de la santé, fortement sollicité pendant la crise sanitaire, prévoit lui aussi de recruter. Créé en 2013 et devenu leader de la gestion en ligne des rendez-vous médicaux avec près d’une cinquantaine de millions d’utilisateurs, Doctolib s’est imposé dans le quotidien des Français. « Nous avons permis de diviser entre trois et quatre le délai avant un rendez-vous chez les spécialistes » fait valoir Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et président de Doctolib. L’entreprise, qui comptait en septembre dernier 1 800 salariés, a lancé une campagne de recrutement pour intégrer 1 000 collaborateurs supplémentaires dans toute la France d’ici septembre 2022.
Nouvelle licorne tricolore depuis janvier 2022, Payfit, la startup spécialisée dans la gestion de paie recrutera elle aussi. Grâce à sa levée de fonds, l’entreprise désormais valorisée à 1 milliard de dollars a annoncé ouvrir 400 nouveaux postes, pour passer la barre des 1 000 salariés d’ici la fin d’année.