L’inflation française a ralenti moins que prévu, augmentant la pression sur la Banque centrale européenne pour qu’elle réévalue son plan de retrait des mesures de relance de l’époque de la crise plus progressivement que ses homologues aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Les prix à la consommation dans la deuxième plus grande économie de la zone euro ont augmenté de 3,3 % par rapport à l’année précédente en janvier, un gain plus important que les 2,9 % estimés par les économistes après la progression de 3,4 % en décembre.

Cette lecture fait suite aux données publiées lundi par l’Espagne et l’Allemagne, qui ont également montré que les taux d’inflation étaient plus élevés que prévu au début de l’année 2022. La hausse des prix dans la région euro représente un défi croissant pour la BCE, après que les responsables politiques aient déclaré à plusieurs reprises que cette hausse serait temporaire. Alors que l’institution basée à Francfort met lentement fin au soutien apporté à l’époque de la pandémie, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE) ont fait de même.