L’économie française a probablement progressé plus rapidement que prévu au deuxième trimestre grâce à un rebond du secteur des services et à l’assouplissement des mesures relatives au coronavirus, a déclaré la banque centrale mercredi.

La deuxième économie de la zone euro a connu une croissance proche de 1 % au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents, ce qui représente une hausse d’un demi-point de pourcentage par rapport à l’estimation précédente, a déclaré la banque centrale.

Le gouvernement a mis fin au troisième confinement national à la mi-mai et a progressivement assoupli d’autres restrictions depuis lors.

En juin et juillet, l’économie a été considérée comme fonctionnant à 98 % de son niveau d’avant la crise, contre 96 % en mai, a indiqué la banque centrale dans une note accompagnant son enquête mensuelle auprès de 8 500 entreprises.

Un nombre croissant d’entreprises ont fait état de difficultés à trouver du personnel en nombre suffisant et à se procurer des matières premières alors que l’économie se rouvre.

L’enquête a révélé que 47 % des entreprises industrielles étaient confrontées à des problèmes de chaîne d’approvisionnement en juin, contre 44 % en mai, tandis que ce chiffre atteignait 80 % dans le secteur de la construction automobile.

Les stocks de matières premières des fabricants étaient les plus bas jamais enregistrés depuis le début des années 1980, tandis que les augmentations de prix des intrants étaient les plus élevées depuis le début des années 1980.

Parallèlement, 44 % des entreprises interrogées ont déclaré avoir des difficultés à recruter suffisamment de travailleurs en juin, contre 37 % en mai. Ce chiffre a atteint 50 % dans le secteur de la construction et 47 % dans celui des services.