La relocalisation d’entreprises en France permettrait de créer près de 10 000 emplois selon le gouvernement.

Mise en lumière lors du premier confinement avec les pénuries de masques chirurgicaux et de gel hydroalcoolique , la relocalisation d’entreprises industrielles en France s’est imposée comme une évidence. Le gouvernement a sitôt attrapé la balle au bond en promettant qu’il s’agissait dorénavant d’un axe stratégique majeur dans la politique du pays.

Depuis, la ministre de l’industrie Agnès Pannier-Ruchier s’active pour instaurer un cadre réglementaire et financier propice à la relocalisation d’entreprises. Le gouvernement s’est à ce titre récemment engagé à soutenir la relocalisation de plus de 150 projets sur l’intégralité du territoire français. Santé, agroalimentaire, électronique comptent parmi les secteurs qui pourraient bénéficier du soutien de l’Etat.

L’accompagnement de l’Etat prendra la forme d’aides et de subventions pour un montant global qui dépasserait les 320 millions d’euros. Les entreprises industrielles retenues pour leur effort de relocalisation en France profiteraient alors d’un coup de pouce financier non négligeable.

A l’arrivée, le gouvernement table sur la création de près de 10 000 emplois, tout en évitant la suppression de plus de 15 000 postes dans le secteur industriel. Mais le temps presse car pour que l’opération soit un succès, il s’agirait que tout soit en place d’ici 5 ans maximum afin de contrebalancer les effets de la crise.