L’économie britannique pourrait grandement profiter de l’accord commercial avec les États-Unis
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La Grande-Bretagne pourrait bénéficier d’une augmentation de 3,4 milliards de livres sterling (3,90 milliards d’euros) par an dans le cadre d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, a annoncé ce dimanche 1er mars le gouvernement britannique.
De nouveaux chiffres ont montré une augmentation de 15,3 milliards de livres sterling du commerce transatlantique à la suite d’un accord visant à réduire les droits de douane et les quotas aurait un impact significatif sur la croissance économique annuelle du Royaume-Uni. Les fabricants de céramiques, de voitures et de produits alimentaires et de boissons, ainsi que les services professionnels, notamment pour les architectes et les avocats, seraient parmi les plus grands gagnants de l’accès en franchise de droits aux marchés américains, selon l’étude d’impact.
Des responsables du ministère britannique du Commerce international ont rendu publiques les prévisions ce dimanche 1er mars avant la publication des objectifs de négociation du gouvernement dans la campagne pour un accord commercial avec les États-Unis.
La secrétaire nationale au Commerce international, Liz Truss, devait présenter les détails du mandat des pourparlers avec les députés à Westminster en ce début de semaine.
Un document devrait également préciser que tout futur accord avec la Maison Blanche sera en mesure de protéger le NHS, le système national d’assurance-maladie britannique, et respecter les normes britanniques en matière de sécurité alimentaire et de bien-être animal.
L’accord comprendra également un chapitre sur le commerce numérique, afin de maximiser les opportunités pour les entreprises de faire du commerce numérique outre-Atlantique.
Dimanche, Boris Johnson a déclaré : « Nous avons les meilleurs négociateurs du secteur et, bien sûr, nous allons négocier dur pour stimuler l’industrie britannique.
«En échangeant du saumon fumé écossais contre des chapeaux Stetson, nous offrirons des prix plus bas et le choix le plus vaste à nos acheteurs.
«Plus important encore, cet accord commercial transatlantique reflétera la proximité unique de nos deux grandes nations.»
Pour sa part, Mme Truss a déclaré : «La conclusion d’accords de libre-échange ambitieux avec nos partenaires du monde entier est l’une des principales opportunités pour la Grande-Bretagne de redevenir une nation commerciale indépendante.
«Cet accord avec notre plus grand partenaire commercial unique réduira les formalités administratives pour nos petites entreprises, réduira les droits de douane pour nos excellents produits, des produits laitiers aux voitures, et augmentera la croissance dans les quatre pays.»
L’équipe de négociation du Royaume-Uni sera supervisée par Crawford Falconer, conseiller principal en négociation commerciale du ministère et ancien négociateur en chef de la Nouvelle-Zélande et ambassadeur auprès de l’Organisation mondiale du commerce.
Les discussions alterneront entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Bien qu’un accord commercial ne puisse être signé avant que le Royaume-Uni ne quitte officiellement l’UE à la fin de la période de transition post-Brexit à la fin de l’année en cours, le gouvernement est libre de discuter de futurs accords avec d’autres partenaires commerciaux depuis qu’il a quitté le bloc en janvier.