Jean-Claude Juncker appelle à un front commun contre le « Brexit »
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Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker appelle les responsables politiques français à mener un front commun au sujet de l’avenir de l’Union européenne qui fait face à un risque de « désertion » de la Grande-Bretagne,. Il a jouté que Londres ne sera plus un partenaire de choix de l’UE en cas de « Brexit ».
M.Juncker a expliqué dans une interview publiée vendredi dans Le Monde que le référendum au sujet du « Brexit » qui se déroulera le 23 juin prochain aura des conséquences directes pour le Royaume-Uni, mais aussi pour les Etats membres.
Un « Etat tiers »
Pour lui, les « déserteurs » ne seront plus accueillis à bras ouverts, et en cas de « non », la vie communautaire de l’Union ne sera plus comme avant. le Royaume-Uni devra se contenter d’être considéré comme un « Etat tiers », et n’aura plus la place de choix au sein de la communauté.
François Hollande et Angela Merkel devraient normalement réagir à la suite du déjeuner de travail organisé en marge des cérémonies du 29 mai à Verdun, c’est en tout cas ce qu’ils ont promis de faire. Le dossier du Brexit devrait d’ailleurs être au centre des discussions de cette future rencontre.
Néanmoins, l’ancien Premier ministre luxembourgeois a estimé que l’axe franco-allemand n’était pas au mieux de sa forme actuellement.
Le couple traverse selon quelques difficultés en ce moment, a-t-il souligné, précisant qu’il était habitué aux crises franco-allemandes.
De nombreuses propositions ont vu le jour ces derniers temps sur ce qu’il faudra faire en cas de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, voire même en cas de maintien. Dans ce dernier cas de figure, une longue négociation devra être lancée, Londres ayant exigé de multiples concessions de la part de Bruxelles pour obtenir un « oui ».