François Hollande lance son plan « école numérique » à un milliard
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François Hollande a annoncé jeudi le lancement de son plan à « un milliard d’euros sur trois ans » destiné à faire une place au numérique sur les bancs de l’école.
Ce plan, qui prend effet « dès aujourd’hui », selon ses mots devrait tirer ses fonds, pour un tiers, du programme d’investissements d’avenir et le reste, « 650 millions », des caisses de l’Etat, qui prendra en charge le développement de ressources pédagogiques et matérielles, comme des ordinateurs et des tablettes.
Le mécanisme semble clair, pour chaque euro dépensé par un conseil départemental à cette œuvre, l’Etat en posera un de plus sur la table. L’objectif final est qu’à l’horizon 2018, chaque élève de collège puisse disposer d’un support numérique physique.
Le chef de l’Etat, qui s’exprimait dans le cadre d’une journée consacrée au bilan de la concertation nationale sur le thème, ambitionne de faire de l’Hexagone un leader dans l’éducation numérisée, que cela soit autant rapport à l’outil informatique qu’aux contenus des programmes dispensés.
François Hollande a d’ailleurs prévu de lancer un programme spécialement dédié la formation des enseignants et des personnels de l’Education nationale, qui devraient s’étaler sur les trois prochaines années.
En parallèle, le président a d’ores et déjà précisé que des appels d’offres seront lancés, pour la mise en place de contenus éducatifs adaptés à ces nouveaux outils, dès septembre 2015 pour la rentrée 2016.
Eveil au codage
Outre le français et les maths et les autres matières « classiques » qui continueront d’être enseignées en priorité, François Hollande espère mettre sur pied des classes d’éveil au codage, « A partir de la rentrée 2016 », précise-t-il, et ceci « dès l’école primaire ».
Il a rappelé que grâce à ce projet de dématérialisation de l’enseignement, le « vieux projet » de l’allégement du cartable sera enfin atteint, grâce au numérique.
Intérêt général
Le président milite depuis plusieurs semaines, et lors de ses déplacements, en faveur de la jeunesse. Il répondait mercredi déjà aux critiques de l’opposition et certaines associations au sujet de la réforme des collèges, qui sert, selon lui, « l’intérêt général » et non « les intérêts particuliers ».