Bruno le Maire a récemment promis un « trimestre anti-inflation » afin de contrecarrer l’inflation galopante dans l’alimentaire.

Avec une inflation dépassant la barre des 15% voire 20% dans l’alimentaire ne serait-ce que sur une année, le gouvernement se devait de trouver une solution. D’autant que les traditionnelles négociations entre les enseignes de la grande distribution et les industriels du secteur se tiennent actuellement. Rien de nouveau en soi puisqu’il s’agit des négociations classiques menées chaque année.

Mais selon les premières informations, elles devraient aboutir sur une nouvelle hausse, pour le moins marquée. Car les industriels de l’agroalimentaire plaident pour une hausse globale des prix de 25% dans les rayons. Un véritable problème pour les ménages, déjà pris en tenaille par une inflation galopante dans tous les pans de l’économie : carburant, énergie, équipements de la maison…

Une inflation réellement contenue dans l’alimentaire ?

Aussi, pour tenter de calmer quelque peu le phénomène, de nombreuses voix se sont levées afin de demander au gouvernement d’agir. Si la baisse voire la suppression de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité est réclamée par l’opposition politique, le gouvernement l’entend d’une autre oreille. Bruno le Maire a ainsi fait savoir qu’une « trimestre anti-inflation » va débuter sous peu. Entre avril et juin donc, les prix des produits alimentaires devraient être contenus, selon un accord passé entre l’exécutif et les distributeurs.

Le ministre de l’Economie a déclaré que « cet accord permettra d’avoir les prix les plus bas possibles sur un certain nombre de produits du quotidien pendant une durée d’un trimestre ». Il s’agira pour autant de produits librement choisis par les distributeurs eux-mêmes, et sur leurs propres gammes, les fameuses MDD – marque de distributeurs. En parallèle, le gouvernement compte expérimenter une chèque alimentaire, au niveau territorial, à destination des foyers aux revenus modestes, à l’image du chèque carburant et du chèque énergie.

Reste à voir si la promesse sera bien suivie des faits et si oui quels seront les véritables résultats constatés sur les prix des produits dans les rayons de supermarché.