Face à des prix de l’énergie toujours en hausse, près de 10% des TPE-PME envisagent de stopper leur activité.

C’est une enquête menée par la CPME – confédération des PME – qui le révèle : près de 10% des patrons de TPE-PME affirment qu’ils devront bientôt être contraints de stopper purement et simplement l’activité de leur entreprise.

La flambée des prix de l’énergie n’est en effet plus tenable pour nombre d’entreprises de petite taille. Elle engendre en effet des coûts et des charges bien trop élevés pour que la rentabilité de l’activité.

Electricité, gaz, fioul… les prix de l’énergie augmentent tous azimuts et ne sont plus tenables. Ils représentent ainsi non moins de 3% du chiffre d’affaires pour 41% des entreprises en cette année 2022 et pourraient selon les estimations de l’enquête réalisée par la CPME concerner plus de 60% des entreprises pour l’année 2023.

Les effets des prix de l’énergie bientôt contenus ?

Pour autant, une voie de sortie de crise semble se dessiner pour l’année à venir. Ou en tout cas, une certaine atténuation de la hausse des prix de l’énergie est attendue avec le plan récemment annoncé par le gouvernement.

Des aides en faveur des entreprises ont en effet été élaborées il y a peu et devrait commencer à produire leurs effets positifs dès cette fin d’année. Le gouvernement a en effet fait savoir que dès lors que les prix de l’énergie représenteraient au moins 3% du chiffre d’affaires des entreprises, un mécanisme d’aides financières sera activé en leur faveur. Ce sera ainsi notamment le cas « l’amortisseur électricité » annoncé fin octobre.

Une enveloppe budgétaire de 12 milliards d’euros a été débloquée en fin de semaine dernière par l’Etat afin de soulager les dépenses des entreprises en matière d’énergie et de leur permettre de poursuivre leur activité.