Renault va supprimer 2 000 postes et créer 2 500 emplois
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Renault a récemment lancé des négociations avec les syndicats en vue de son plan de restructuration.
Renault vient de rendre public son plan de développement, principalement axé sur l’électrique. En parallèle, la firme souhaite restructurer ses effectifs. Aussi, il est envisagé de supprimer 2 000 postes et de créer près de 2 500 nouveaux emplois sur la période 2022-2024.
Renault ne parle pas tant de suppressions de postes que de départs. La déléguée syndicale FO Mariette Rih affirme faire confiance à la direction du groupe pour qu’il n’y ait pas de départs contraints. Reste à voir finalement ce qu’il en sera.
En parallèle, le groupe automobile voit loin en visant la première place du podium européen sur le créneau de la voiture électrique. Le groupe automobile « envisage la production de neuf nouveaux véhicules en France à l’horizon 2025 », « dont une majorité 100 % électrique ». Outre les « 500 créations nettes d’emplois », en embauchant notamment des « compétences-clés », Renault prévoit pour ses salariés « 10 000 formations et reconversions sur l’ensemble des métiers », a-t-il ajouté.
Face à ces annonces, la CFDT est pour le moins vigilante, déclarant qu’elle « n’acceptera aucun licenciement sec. Le projet présenté est ambitieux, c’est positif », mais « le point noir, c’est l’ingénierie avec de nouvelles suppressions de postes », a regretté Jean-François Nanda, délégué CFDT, qui plaide pour un étalement des départs « sur la période de l’accord ».