Renault lancera la version de série du prototype Renault 5 entièrement électrique en 2024. C’est ce qu’a confirmé le constructeur français lors de la présentation du concept-car à l’IAA Mobility.

Des articles de presse correspondants avaient déjà été publiés en janvier. À l’époque, était annoncé également la possibilité d’une version de série dès 2023 – Renault a désormais confirmé un lancement en 2024. La petite voiture sera construite dans l’usine Renault de Douai, dans le nord de la France, où sera également créé un pôle de mobilité électronique appelé Renault ElectriCity.

Les batteries de la petite voiture seront fabriquées par Envision AESC à Douai, non loin de l’usine Renault. Comme l’entreprise française l’a annoncé lors de la présentation de sa stratégie en matière de VE à la fin du mois de juin, les cellules de batterie abordables pour les voitures moins chères utiliseront également la chimie NMC. Les rumeurs de février selon lesquelles Renault envisageait des cellules LFP pour la Renault 5 n’ont donc pas été confirmées.

Renault vise un prix d’entrée de 20 000 à 25 000 euros, comme l’a déclaré le patron du développement Gilles Le Borgne à Auto Express au salon de Munich. « Ce sera une voiture vraiment abordable », a déclaré Le Borgne. Malgré le prix d’entrée de gamme, le modèle doit être rentable : « C’est le défi ».

Pour le prix d’entrée de gamme, il n’y aura cependant pas l’autonomie annoncée de 400 kilomètres selon WLTP. Cette autonomie s’applique à la batterie de 52 kWh. Comme Le Borgne l’a maintenant confirmé dans l’interview, le modèle d’entrée de gamme sera équipé d’une batterie de 40-kWh – le patron du développement n’a pas nommé d’autonomie ici.

La version d’entrée de gamme de la Renault Mégane E-TECH Electric, dont la version de série a été présentée à l’IAA, dispose également d’une énergie de 40 kWh. Il ne s’agira toutefois pas de la même batterie, car la Mégane basée sur la plate-forme CMF-EV utilise des cellules du fournisseur de longue date LG Energy Solution – la Renault 5 basée sur la CMF-BEV, en revanche, mentionnait des cellules d’Envision AESC.