Une étude réalisée en France démontre que le bio pourrait représenter jusqu’à 60% des surfaces agricoles mondiales.

Cela fait plusieurs années que ses partisans le répètent : l’agriculture bio peut nourrir la planète.

Cette projection a été récemment confirmée en grande partie par une étude menée par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

Si certains espèrent que ce pourcentage puisse être encore plus important pour atteindre la barre des 100%, les chercheurs de l’Inrae estiment que sur le court voire moyen terme atteindre 60% serait déjà on ne peut plus réaliste et bénéfique.

Ils tablent pour cela sur plusieurs facteurs : ne pas augmenter les surfaces agricoles actuelles et prendre en compte la perte de rendement naturel qu’implique l’agriculture bio.

Les travaux de l’Inrae sont à la fois pragmatiques mais également optimistes car d’un côté les projections du développement de l’agriculture bio sont raisonnables et de l’autre elles laissent entrevoir un changement positif.

Pour l’heure, seulement 1% des surfaces agricoles mondiales sont en bio et 6% tout au plus en France. Ce qui laisse donc une marge considérable.