Minimum jeunesse : le projet de loi bientôt à l’Assemblée nationale
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Le « minimum jeunesse » s’invite dans les débats à l’Assemblée nationale. Une aide défendue par plusieurs bords politiques.
Le PS ainsi que d’autres formations politiques telles que les Ecologistes défendent l’idée de la mise en place d’un « minimum jeunesse ». Pour l’opposition de gauche, cette aide à destination des jeunes de la génération Covid prendrait la forme du versement d’une allocation de 564 euros par mois plus un capital de 5 000 euros. Il faut dire que les jeunes comptent parmi ceux étant les plus impactés par la crise sanitaire.
Si le Parti socialiste a renouvelé son souhait de voir se mettre en place cette mesure, l’organisation est loin d’être la seule. Les élus de la majorité défendent également cette idée, qui prendrait plutôt la forme d’un prêt à taux zéro de 10 000 euros. Ce qui n’est pas une aide en soi mais un prêt à rembourser sur une trentaine d’année si et seulement si le bénéficiaire dispose des ressources suffisantes pour s’acquitter du remboursement des mensualités.
Côté parti écologiste, on parle plutôt d’un revenu citoyen qui fusionnerait le RSA et la prime d’activité, pour un montant cumulé de 665 euros par mois.
Les Républicains également y sont allés de leur proposition, parlant plutôt de revenu vital, d’un montant de 715 euros.
Le gouvernement plaide de son côté pour l’accélération de son plan « un jeune, une solution » qui accorde aux entreprises embauchant des jeunes de moins de 25 ans diverses primes et coups de pouce. La ministre du Travail Elisabeth Borne a toutefois indiqué qu’un dispositif spécialement orienté pour les 16-25 ans est actuellement en place. Il permet de bénéficier d’une allocation mensuelle de 497 euros à condition de se lancer dans un parcours d’insertion professionnelle. 20 000 jeunes pourraient ainsi en profiter cette année, soit le double de l’an passé.