Les énergies renouvelables pour relancer l’économie française
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Le 3 septembre 2020, le Premier ministre français Jean Castex a lancé un plan de relance très ambitieux pour la nation en mettant l’accent sur les énergies renouvelables et la durabilité environnementale.
Vendu comme un moyen de garantir une croissance et une assistance malgré la récession actuelle, ce plan à 100 milliards d’euros a été promis pour aider à améliorer trois piliers principaux de l’économie : l’environnement, la compétitivité industrielle et l’emploi. Le programme, connu sous le nom de « France Relance », vise à stimuler la reprise de l’emploi et du chômage et à préparer la nation à un avenir mondial en constante évolution.
L’économie française a été durement touchée par la pandémie de coronavirus, avec une baisse de 9,9 % en 2020. Au cours du deuxième trimestre 2020, la France a enregistré le plus grand déclin économique de son histoire, avec une baisse de 13,8 %. Même avant cette année, la reprise de la nation après la crise financière mondiale de 2008 se faisait encore sentir avec une croissance économique lente et un taux de chômage élevé chez les jeunes. Un strict verrouillage en mars a entraîné la fermeture de plusieurs entreprises non essentielles et une forte réduction des revenus et de la consommation des ménages.
La politique de « France Relance » vise à faire face au ralentissement économique actuel, en encourageant de plus grandes possibilités d’investissement. La campagne consacre environ 30 milliards d’euros aux causes environnementales. Il s’agit notamment d’investir dans les énergies renouvelables, dans des logements plus économes en énergie et dans l’utilisation de l’hydrogène comme source d’énergie. À long terme, les programmes visent à promouvoir des investissements plus importants dans les technologies vertes, garantissant ainsi un environnement durable. L’un des principaux avantages de « France Relance » est qu’il vise principalement à stimuler l’investissement dans le pays, à accueillir de nouvelles technologies, compétences et personnes de la communauté internationale tout en renforçant les capacités des travailleurs locaux qui peuvent tirer des enseignements du transfert de connaissances. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a noté que le plan était un « pas de géant vers la transition écologique en France« . Castex a déclaré que l’alternative aux grandes dépenses gouvernementales était une « explosion de chômage, de pauvreté et de tragédie humaine ». Cette politique, a affirmé Jean Castex, « prépare le terrain pour l’avenir ».
Cependant, l’efficacité du plan a été remise en question par les groupes environnementaux. Le Réseau Action Climat a noté que la transition écologique du gouvernement avait « l’ambigüité de l’engagement », le plan limitant à deux ans l’aide gouvernementale aux entreprises et aux industries. Cela met une pression importante à court terme sur les transitions écologiques, ce qui soulève des doutes sur la faisabilité d’une révision environnementale radicale en 24 mois. Les infrastructures écologiques limitées actuellement en place, ainsi que l’absence d’incitations à long terme pour les entreprises, peuvent rendre les objectifs du gouvernement difficiles à atteindre.
Dans l’ensemble, néanmoins, l’accent mis par le gouvernement français sur les énergies renouvelables est très prometteur. L’investissement dans l’énergie durable et verte et dans la réutilisation contribue à préparer rapidement la France à un avenir en constante évolution. L’accent mis sur la conservation écologique aura, à court terme, un coût économique important. Cependant, l’effet à long terme d’avoir des industries plus efficaces sur le plan énergétique peut signifier des capacités accrues pour lutter contre les conséquences imprévisibles du changement climatique. Un plan qui non seulement s’attaque à l’impact économique indubitablement grave du Covid-19, mais qui maintient également une vision tournée vers l’avenir, préparera la nation aux futurs défis environnementaux à venir.