La France et l’Allemagne rejoignent un groupe de 10 pays de l’UE appelant à une reprise post-Covid verte
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Paris et Berlin ont ajouté leur nom à une liste croissante de capitales de l’UE demandant que l’accord vert européen soit placé au cœur du plan de relance post-pandémique de l’UE.
Le Green Deal « doit être au cœur d’une reprise résiliente après le COVID-19 », ont écrit les ministres européens de l’environnement dans un article d’opinion publié sur Climate Home News, un site d’information spécialisé.
« Le Green Deal nous fournit une feuille de route pour faire les bons choix pour répondre à la crise économique tout en transformant l’Europe en une économie durable et neutre pour le climat », ont écrit les ministres dans cette tribune.
« Nous devons résister aux tentations des solutions à court terme en réponse à la crise actuelle qui risquent de verrouiller l’UE dans une économie de combustibles fossiles pour les décennies à venir », indique le texte.
Une tribune avait été initialement mise en ligne jeudi 9 avril et signée par les ministres de l’environnement de 10 pays de l’UE : l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Italie, la Lettonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, l’Espagne et la Suède.
Ce vendredi 10 avril, ils ont été rejoints par la ministre française de l’Environnement, Elisabeth Borne.
13 signataires
Svenja Schulze, la ministre allemande de l’environnement, a bientôt ajouté son nom également, se disant « heureuse » de se joindre à l’appel, après qu’une « erreur de communication » l’a empêchée de figurer parmi les premiers signataires.
« L’accord vert européen doit être au cœur de notre travail acharné pour relancer une économie européenne résiliente ! » a déclaré Svenja Schulze sur Twitter.
La Grèce devrait également adhérer prochainement, ce qui porte le nombre de signataires à 13.
Lors d’un sommet le 26 mars, les dirigeants de l’UE ont demandé à l’exécutif européen de commencer à préparer « un plan de relance complet » qui intègre également les transitions verte et numérique. Le numéro un du climat au sein de l’UE, Frans Timmermans, s’est depuis engagé à « œuvrer pour une reprise verte », affirmant que les sources d’énergie propre avaient un rôle crucial à jouer dans la transition.
Plus tôt cette semaine, la Commission a lancé une consultation publique sur sa «stratégie renouvelée de finance durable», qui fait partie d’un paquet de 1 000 milliards d’euros pour rendre l’économie européenne plus verte d’ici 2030.
La finance verte sera un «objectif clé» de la phase de récupération post-virus, a déclaré Vladis Dombrovskis, vice-président exécutif de l’UE en charge de l’économie.