Les principales mesures de la loi antigaspillage votée à l’Assemblée
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Votée à l’Assemblée nationale jeudi 30 janvier, la loi antigaspillage prévoit plusieurs mesures plutôt encourageantes. La lutte contre la pollution par le plastique est intégrée dans la loi.
Le gouvernement affiche comme objectif chiffré de consommer 100% de plastique recyclé d’ici le 1er janvier 2025 tout en visant une réduction de 50% du nombre de bouteilles plastiques à usage unique vendues à compter de 2030. Aussi, les contenants plastique à usage unique vendus dans les fast-food seront interdits à partir de 2023, idem pour les produits fabriqués à partir de plastique oxodégradable, à savoir ceux qui se retrouvent en quantités massives dans les océans. Les microplastiques que l’on retrouvent dans les cosmétiques de même que dans les produits détergents seront également progressivement interdits à partir de 2027, afin de lutter là encore contre la pollution des océans.
La loi antigaspillage se penche par ailleurs sur d’autres aspects de nos vies quotidiennes. Le texte voté interdit ainsi la destruction des invendus non alimentaires neufs en créant une obligation de réemploi, de don ou de recyclage. Un fonds de réemploi sera créé à ce titre et doté d’un budget de 30 millions d’euros pour aider dans leurs démarches les centres de recyclage et les structures de l’économie circulaire.
En parallèle, le développement de la vente en vrac sera favorisée en donnant la possibilité à tout consommateur de « demander à être servi dans un contenant apporté par ses soins, dans la mesure où ce dernier est visiblement propre et adapté à la nature du produit acheté». Dans la même optique, le développement des médicaments à l’unité sera autorisé dans certains cas d’ici 2022.