La branche française de Thomas Cook, qui possède 172 agences de voyages, génère un chiffre d’affaires annuel de 425 millions d’euros. La faillite a mis quelque 10 000 clients français dans l’embarras.

Plusieurs candidats au rachat

La branche française du voyagiste britannique en faillite Thomas Cook a déclaré ce mardi 1er septembre qu’un tribunal de commerce l’avait mise sous séquestre et que « plusieurs candidats sérieux » avaient déjà manifesté leur intérêt pour le rachat de la société. Thomas Cook France, qui emploie 780 personnes, avait déjà déclaré faillite la semaine dernière à la suite de la faillite de sa société mère.

Le tribunal de Nanterre, en région parisienne, avait fixé au 22 octobre la date limite pour les offres publiques d’acquisition, ainsi qu’une nouvelle audience pour examiner les offres au 5 novembre.

« L’objectif est d’assurer la continuité des opérations de la filiale française et de trouver rapidement une solution de reprise », a déclaré Thomas Cook France. Parmi les acheteurs potentiels, certains appartiennent au secteur du tourisme, a-t-il ajouté, tandis que « d’autres candidats potentiels pourraient également se faire connaître ».

Jusqu’à présent, aucun candidat n’a été annoncé publiquement et le premier joueur français, TUI France, a refusé de commenter la semaine dernière. La branche française de Thomas Cook, qui possède 172 agences de voyages, génère un chiffre d’affaires annuel de 425 millions d’euros.

La faillite a dégradé la situation pour quelque 10 000 clients français, mais la société a promis que les vols aller-retour des clients actuellement en vacances seraient assurés jusqu’au 31 octobre, via un régime d’assurance géré par l’association française de tourisme APST.