La fusion Renault-Nissan n’est pas à l’ordre du jour, assure Bruno Le Maire
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Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a rejeté dimanche les rumeurs concernant une discussion éventuelle sur une fusion entre Renault et Nissan, en dépit des informations rapportées par les médias japonais selon lesquelles ce serait l’exécutif France qui le réclamerait.
Les remarques de Bruno Le Maire ont été faites lors de sa visite au Caire.
Plus tôt ce dimanche 20 janvier, les médias japonais ont déclaré que la France souhaitait une fusion entre Renault et Nissan après l’arrestation de l’ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, accusé de mauvaise conduite financière.
« Le sujet n’est pas sur la table aujourd’hui. Ce qui est sur la table aujourd’hui, c’est la gouvernance de Renault », a-t-il déclaré à la presse lors d’une visite au Caire.
« L’important pour nous est d’avoir une gouvernance solide, stable et durable pour Renault », a déclaré Le Maire.
Cela devrait être mis en place par le conseil d’administration de la société dans les prochains jours, a-t-il ajouté.
Le gouvernement français est le principal actionnaire de Renault avec une participation de plus de 15%, tandis que Renault détient 43,4% du constructeur japonais Nissan.
Kyodo News, basé à Tokyo, a annoncé que la demande de fusion avait été faite par une délégation comprenant Martin Vial – un directeur de Renault désigné par le gouvernement français – lors de discussions avec des responsables japonais à Tokyo.
Kyodo a déclaré qu’une fusion entre les deux était favorisée par le président français Emmanuel Macron.
Le quotidien économique japonais Nikkei a également fait état de la demande de fusion présentée par une délégation française, affirmant que Nissan s’opposait à l’idée de donner plus de pouvoir à Paris sur le constructeur automobile japonais.