Une manifestation d’adhérents de la CGT de Ford Aquitaine Industries (FAI) a eu ce mercredi hier devant Bercy en amont de la rencontre au sujet de FAI entre Steven Armstrong, vice-président de Ford Europe, et Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’Industrie.

Gilles Lambersend, le secrétaire (CGT) du comité d’entreprise de Ford Aquitaine Industries, un site qui se spécialise dans la fabrication de boîtes de vitesses automatiques, a pu obtenir un entretien, accompagné de deux de ses collègues, avec le conseiller du secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie Jean-Luc Belda, qui est responsable du pôle restructuration et relations avec les partenaires sociaux du ministère.

Cet entretien s’est déroulé peu de temps avant la venue de Steven Armstrong, vice-président de Ford Europe, dans l’enceinte du ministère pour sa rencontre avec Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’Industrie.

M.Armstrong est également responsable des opérations, soit des activités de fabrication, contrôle qualité, achats et durabilité notamment.

L’électrique en vue ?

Le secrétaire CGT a ainsi annoncé après son entrevue que les employés de l’usine souhaitaient que sa direction joue cartes sur table et annonce ce qu’elle souhaite faire avec le site, indiquant que de nombreux départs à la retraite avaient été enregistrés et que la moyenne d’âge au sein des équipes était relativement élevée (50 ans).

Affirmant que Ford Aquitaine Industries mourrait à petit feu, le responsable CGT a indiqué que même si le secrétaire d’Etat avait évoqué une diversification du site en l’orientant vers la mobilité électrique, il fallait que cette nouvelle orientation soit entamée au plus vite, au risque de voir le projet capoter.