Total souhaite remettre en marche « sans délai » ses raffineries grévistes
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Le géant pétrolier a déclaré qu’il souhaitait « redémarrer sans délai » la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), totalement mise à l’arrêt dans le cadre des manifestations contre la Travail, à la suite d’une consultation du personnel qui a majoritairement voté en faveur de la reprise des activités, a indiqué à l’AFP la direction du groupe.
Les salariés ont ainsi validé majoritairement, même massivement, avec 95% de voix pour, la reprise des activités à la raffinerie de Donges, comme le précise la direction à propos de la consultation qui a eu lieu mercredi et jeudi derniers sur le site.
La prochaine étape, toujours selon la direction, est la remobilisation du personnel en vue de redémarrer le site sans délai.
Total possède cinq des huit raffineries hexagonales, mais quatre de ses sites (Normandie, Grandpuits, Donges et Feysin) avaient été bloqués suite au mouvement de protestation contre la loi Travail.
Maîtrise des grèves
Le groupe a rappelé avoir déjà été confronté à ce genre d’incidents, notamment en décembre 2013, lorsque cinq de ses sites étaient en grève dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Le mouvement avait duré deux semaines, provoquant un manque à gagner de près de 30 millions d’euros.
La direction a précisé que les grèves et leur impact financier sont toujours pris en compte dans la gestion du groupe, et a affirmé maîtriser ce genre d’événement.