Les foodtrucks : un business lucratif ?
Partager
Ils se développent de plus en plus en France. En 2013, entre 30 et 40 camions-cantine sillonnaient les grandes villes. Il s’agit encore d’un commerce naissant, mais qui tend réellement à se solidifier dans les années à venir et faire partie du paysage de la restauration commerciale. Comment, de leur côté, les établissements traditionnels voient l’arrivée massive de foodtrucks en France ? Le point.
Carte originale, liberté d’emplacement : les foodtrucks sont en train de créer leur révolution
L’activité peut, en effet, rapporter gros si l’offre se démarque de la classique « baraque à frites ». Spécialités étrangères (kebabs, plats mexicains) ou plats internationaux avec une traçabilité des produits (burgers bio), le propriétaire a tout intérêt à faire preuve d’originalité et de qualité concernant sa carte pour que son restaurant ambulant fonctionne. Selon une étude d’Alternatives Économiques, avec un investissement initial inférieur à 100 000 euros, le chiffre d’affaires d’un camion peut atteindre 70 000 euros par mois. Bien évidemment l’emplacement reste un facteur-clé (près de zones des bureaux ou des écoles) ainsi que la météo.
Les prix pratiqués dans les foodtrucks sont quasiment 20% moins chers que dans la restauration classique. Les étudiants ou qui les personnes qui cherchent à manger pas cher ou sur le pouce ont vite fait leur choix. Les restaurateurs classiques, de leur côté, se désespèrent quelque peu de l’apparition de ces files d’attente en pleine rue devant leurs bistros ou brasseries.
En effet, contrairement à eux, les foodtrucks n’ont pas de loyer à payer, ils peuvent de plus changer leur emplacement à guise. Ils peuvent, par exemple, se poster devant des bureaux ou une université le midi et assurer les sorties des cinémas le soir. Une pratique qui est considérée comme une véritable concurrence déloyale par les restaurateurs classiques.