Sept patrons sur dix ont du mal à recruter
Partager
73% des chefs d’entreprise « témoignent d’une difficulté à recruter », selon l’enquête menée par l’assureur AXA du 15 mai au 20 juin dernier auprès de 500 patrons. Beaucoup d’entre eux espèrent un assouplissement du marché du travail, une « amélioration de la qualité des candidatures de Pôle emploi » et « la promotion de formations initiales plus opérationnelles. »
L’optimisme de rigueur, cependant
D’après l’assureur, ils regrettent notamment, à 66%, l’absence de main d’œuvre qualifiée. « Le turnover des employés est également un souci pour 41% d’entre eux alors que 78% se sentent concernés par le nouveau rapport des jeunes au travail et 69% par le bien-être des salariés et la lutte contre le stress au travail ».
« Les trois quarts des chefs d’entreprise interrogés considèrent qu’il est plus difficile de monter une entreprise aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Pour autant, les dirigeants sont plutôt positifs sur la situation de leur propre entreprise », note Axa. Ainsi, ils sont près de six sur dix (58%) à estimer « qu’elle se porte bien ou très bien », contre seulement 9% à rendre un avis pessimiste. De surcroît, un quart des chefs d’entreprise pensent que leur entreprise va connaître une croissance et seuls 6% que leur activité risque de se dégrader.
Pour tenter de répondre au problème des formations initiales, quatre ministres rencontraient ce vendredi une cinquantaine de représentants syndicaux, patronaux, des Régions et des chambres consulaires (commerce et industrie, artisanat, agriculture) sur le thème de l’apprentissage. Le gouvernement espère de son côté parvenir à un nombre de 500.000 apprentis d’ici à 2017.